L’exécution par le feu du philosophe napolitain Giordano Bruno à Rome le 17 février 1600, suite à une sentence d’hérésie du Tribunal de l’Inquisition romaine, constitue aujourd’hui pour l’Eglise « un motif de profond regret », d’après le secrétaire d’Etat du Saint-Siège. Mais Giordano Bruno ne doit pas pour autant être « l’occasion et le symbole d’une critique acerbe vis-à-vis de l’Eglise », estime le cardinal Angelo Sodano, et il reste avéré, affirme-t-il dans un message du 17 février 2000, que sa pensée était effectivement hérétique. C’est exactement quatre siècles après l’exécution du philosophe qu’un message du secrétaire d’Etat du Saint-Siège a été publié…
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