A la veille du voyage du pape François en Egypte, les 28 et 29 avril 2017, le Père Samir Khalil, jésuite égyptien de renommée internationale, a expliqué à I.MEDIA pourquoi l’Egypte possède une place à part dans le christianisme au Moyen-Orient. Il est directeur du CEDRAC, Centre de documentation et de recherches arabes chrétiennes, au sein de l’Institut pontifical oriental à Rome.
Comment expliquer le renouveau du monachisme en Egypte ? Le monachisme est ancré dans la tradition égyptienne. L’érémitisme et le monachisme sont nés en Egypte, et cela a aussi marqué le christianisme mondial. Aujourd’hui encore, il se développe dans le désert. Il faut venir voir un jour de congés dans un monastère entre Le Caire et Alexandrie : il y a foule, des centaines de personnes, qui viennent de toute la région, pour se ressourcer avec les enfants. Sans doute est-ce le fait de la pression islamique, mais aussi parce que ce pays a développé un sens religieux très fort, plus…
Cet article est réservé aux abonnés.
JE ME CONNECTE