La cérémonie de « demande de pardon » que célébrera Jean-Paul II le 12 mars 2000, dans la basilique Saint-Pierre « ne peut pas prendre l’allure d’une auto-flagellation spectaculaire, et encore moins être observée comme d’un balcon avec quelque curiosité malsaine ». C’est ce qu’a affirmé le 7 mars 2000 le cardinal Roger Etchegaray, président du Comité central pour le grand Jubilé, en prenant la parole le premier pour présenter cette cérémonie lors d’une conférence de presse au Vatican. Présentant l’événement comme « l’un des grands moments de l’année jubilaire », le cardinal a décrit la « purification de la mémoire » demandée par Jean-Paul II comme un…
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