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L’imposition des cendres, un rituel de pénitence remontant aux premiers siècles

Le cardinal Jozef Tomko, titulaire de l’église romaine de Sainte-Sabine, formera le 14 février 2018 une croix sur le front du pape François avec des cendres lors de la messe d’ouverture de carême dans cette église. Cette tradition remonte aux premiers temps de l’Eglise et illustre la pénitence du fidèle.

Depuis le 4e siècle, les fidèles catholiques se préparent à la fête de Pâques par un temps de jeûne. Dans certains diocèses, les auteurs de péché particulièrement graves – apostasie, meurtre, hérésie ou adultère – se confessaient alors devant leur évêque. Ils étaient ensuite recouverts de cendres puis expulsés de l’église pour un temps de pénitence. Ils y étaient réadmis le Jeudi Saint, après avoir reçu l’absolution. Cette utilisation de cendres en symbole de pénitence trouve ses origines dans l’Ancien Testament : “Fille de mon peuple, ceins le cilice, roule-toi dans la cendre” enjoint le Seigneur à Jérusalem pour sa repentance…
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