Il est 8h et, à une trentaine de kilomètres de Cologne (Allemagne), ce dimanche 18 août 2005, l’ancien champ minier du Marienfeld, sur 270 hectares, se réveille dans la brume et couvert d’humidité. Rares sont ceux qui dorment encore et chacun tente de remettre ses affaires en ordre après une courte nuit. Ici, une image étonnante dans ce champ de boue, celle de deux jeunes femmes se maquillent. Là, une longue file d’attente devant une rangée de toilettes chimiques. Partout, les drapeaux de toutes nations pointent au milieu d’un champ de tapis de sol et de duvets, et les milliers…
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