La Cour constitutionnelle italienne a retiré le 20 novembre 2000, l’expression « religion d’Etat » du Code pénal italien. Celle-ci en effet n’avait pas encore été effacée en dépit du nouveau concordat signé par l’Italie et le Saint-Siège le 18 février 1984, qui posait le principe de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. L’article 402 du Code pénal – qui prévoyait jusqu’à un an de réclusion pour les coupables d' »outrage à la religion d’Etat » – a donc été supprimé. Ce retrait n’aura toutefois pas de conséquences concrètes en Italie, puisque les articles suivants, 403, 404 et 405, prévoient toujours des peines…
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