Pendant la vacance du Siège apostolique, le collège des cardinaux ne détient ni pouvoir, ni juridiction d’aucune sorte pour les questions qui étaient du ressort du pape durant sa vie. Celles-ci sont réservées à son successeur. Dans la constitution apostolique Universi Dominici Gregis sur la vacance du Siège apostolique, publiée en février 1996, Jean-Paul II avait réaffirmé l’invalidité et la nullité de tout acte de pouvoir ou de juridiction réservé au pape, comme la nomination d’un évêque (ou l’acceptation de sa démission), la publication d’une encyclique ou d’une lettre apostolique et de tout autre document relevant du magistère pontifical. De…
Cet article est réservé aux abonnés.
JE ME CONNECTE