Le cardinal Jean-Marie Lustiger est assis sur un banc, seul, dans une chapelle de la grande église Saint-Ambroise et Saint-Charles, située sur la via du Corso, la principale rue commerciale qui traverse le centre de Rome. Il est 9 heures du matin, ce 16 août 2000, et dans une heure commencera là l’une des 160 catéchèses proposées aux jeunes venus pour les Journées mondiales pour la jeunesse. L’archevêque de Paris médite en silence sur ce qu’il va leur dire. Autour de lui, les groupes de pèlerins francophones arrivent progressivement et s’installent dans la nef de l’église. Ils sont accueillis par…
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