Jean-Paul II a insisté sur le droit de l’Eglise d' »éclairer les consciences », en s’adressant le 13 novembre 2000, au nouvel ambassadeur du Portugal près le Saint-Siège, José Ribeiro de Menezes, venu lui présenter ses lettres de créance. Pour le pape en effet, « la formation des consciences » est l’une des « préoccupations fondamentales de l’Eglise ». Il est normal, a-t-il ainsi souligné, que l’Eglise locale, dans un pays comme le Portugal, ait « le droit de se prononcer » sur la valeur morale des lois et des institutions de l’Etat, même si elle n’a pas sur elles de « pouvoir direct ». Jean-Paul II a ainsi affirmé…
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