« Personne ne peut nier que nous sommes de bons Ukrainiens ». C’est ce qu’affirme le cardinal Lubomyr Husar, archevêque majeur de Lviv des Ukrainiens grecs-catholiques, au cours d’un entretien publié dans l’hebdomadaire italien Famiglia Cristiana, à paraître le 1er décembre 2002. « La thèse de l’Eglise orthodoxe russe, affirme le cardinal Husar, est que, pour être de bons Russes, il faut être orthodoxe. Et ils tiennent le même discours pour l’Ukraine qui, disent-ils ‘a toujours été orthodoxe' ». « Mais, nous, grecs-catholiques, ajoute-t-il, nous sommes plus de 4 millions et demi et personne ne peut nier que nous soyons de bons Ukrainiens ». Pour le…
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