Muni de la seule arme de la persuasion morale, Jean-Paul II a donné à l’Eglise un élan inédit dans le champ diplomatique, faisant croître de plus de 90 % en 25 ans de pontificat, le nombre d’ambassades accréditées auprès du Saint-Siège. Toujours subordonnée à l’évangélisation et avec l’éternité devant elle, l’action de l’Eglise s’est déployée des confins de l’Afrique jusqu’aux bureaux de l’Onu à New York, tentant d’opérer dans les esprits cette « révolution des consciences » appelée par Jean-Paul II, qui voulait donner à la politique une dignité nouvelle. Si deux voyages importants d’un point de vue diplomatique, la Chine et…
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