Le Portugal, qui signe un nouveau concordat avec le Saint-Siège, le 18 mai 2004, n’est qu’un exemple d’Etat européen ayant des accords particuliers avec Rome. Si le premier concordat de l’histoire fut celui de Worms (1122), 882 ans plus tard, ces conventions qui ont bien évolué restent d’actualité. Les accords concordataires contemporains ne relèvent plus du « césaropapisme » des siècles passés. Le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, dans une préface d’un ouvrage consacré aux concordats, publié en 2003, écrit que « le Saint-Siège promeut aujourd’hui des voies nouvelles de collaboration, rendant ainsi à César ce qui est à César et…
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