Recevant le 13 juin 2003 les présidents européens des Commissions épiscopales pour la famille et pour la vie, Jean-Paul II a dénoncé une « mentalité hédoniste et matérialiste » européenne, qui « prend en otage » l’institution familiale. « L’identité propre des familles est soumise à des menaces déshumanisantes », a ainsi affirmé Jean-Paul II en soulignant que ce sont « les générations futures » qui devront payer les conséquences « d’une mentalité nocive et confuse, comme d’un style de vie indigne de l’homme ». « Dans l’Europe actuelle, a-t-il ajouté, l’institution familiale souffre d’une préoccupante fragilité (…) et émergent des tendances, qui, non seulement ne contribuent pas à défendre cette…
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