Au début des années 1990, une religieuse franciscaine américaine, Sœur Judith Zoebelein, se voit confier par le pape Jean Paul II une lourde tâche : faire entrer le Vatican dans l’ère numérique. Vingt-cinq ans après l’ouverture de la première page web du Vatican, le site de l’Église catholique en Allemagne katholisch.de a interrogé cette pionnière discrète qui a changé l’histoire du plus petit État du monde. En 1991, Sœur Judith Zoebelein, arrive au Vatican pour « s’occuper des ordinateurs », raconte-t-elle, dans les valises du nouveau préfet de l’Administration des biens du siège apostolique (APSA) le cardinal Rosalio Castillo Lara. L’ordinateur n’en…