Benoît XVI a déploré la « marginalisation » des sciences historiques par « une société qui ignore complètement son passé », le 7 mars 2008. Lors d’une audience accordée à une trentaine de membres du Comité pontifical des sciences historiques, au Vatican, le pape a ainsi dénoncé une société « pétrie par le positivisme et le matérialisme » ainsi que son « enthousiasme effréné pour le progrès ». Devant les historiens, le pape a ainsi évoqué « la crise très sérieuse » que traverse actuellement, à ses yeux, l’historiographie, « dans une société pétrie par le positivisme et le matérialisme ». « Ces deux idéologies, a expliqué Benoît XVI, ont conduit à un…
Cet article est réservé aux abonnés.
JE ME CONNECTE