« Le monde se laisse généralement émouvoir seulement quand les atrocités et la cruauté prennent des proportions dramatiques », peut-on lire dans L’Osservatore Romano du 23 avril 2004, au sujet de « la guerre sans nom » qui se déroule en Irak. L’émotion mondiale face à la tragédie de Bassora où trois voitures piégées ont fait 73 morts, dont 17 enfants, et une centaine de blessés, le 21 avril 2004, ne suffit pas selon l’organe de presse officiel du Saint-Siège. Le journal estime en effet qu’une telle indignation unanime risque de « s’évaporer dans des discours rhétoriques, alors que les sentiments de réprobation et de…
Cet article est réservé aux abonnés.
JE ME CONNECTE