Dès son arrivée à l’aéroport de Banja Luka, dans l’enclave serbe de la Bosnie-Herzégovine, le 22 juin 2003, Jean-Paul II a encouragé l’entrée du pays dans l’Union européenne. Sous une haute sécurité, le pape a en outre insisté sur la nécessité d’une « purification de la mémoire » entre catholiques, orthodoxes et musulmans. L’accueil réservé au souverain pontife dans cette région à majorité serbe orthodoxe, a été plutôt froid. Aucun drapeau n’avait été affiché dans les rues de Banja Luka. Seules quelques affiches annonçant la venue du pape bordaient la route empruntée par Jean-Paul II. Seule une centaine de personnes en tenue…
Cet article est réservé aux abonnés.
JE ME CONNECTE