Au contraire de nombre de ses interlocuteurs, Benoît XVI a opté, au cours de son déplacement de 3 jours à Chypre, pour un ton et une attitude particulièrement diplomates. Devant les Greco-chypriotes comme dans son attitude à l’égard de la partie nord de l’île, sous contrôle turc, il a toujours fait en sorte de ne froisser personne, invitant simplement au dialogue, qu’il soit politique ou religieux. Aux yeux du fondateur de la Communauté Sant’Egidio, Andrea Riccardi, c’est la présence du pape qui est, en soi, « un geste diplomatique fort ». Pour le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du…
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