Comme depuis le début de son voyage à Chypre, Benoît XVI a prononcé un discours très prudent et appelant à la pondération devant les autorités civiles et le corps diplomatique qu’il rencontrait au Palais présidentiel de Nicosie, dans la matinée du 5 juin 2010, loin du ton adopté par ses interlocuteurs. En présence du président Demetris Christofias, le pape s’est appuyé sur les philosophes grecs pour suggérer aux gouvernants et diplomates 3 axes pour gouverner sans « pression partisane » et dans « la vérité morale » : « déconstruire les idéologies politiques », « agir de façon (…) dépassionnée » et « fonder des lois positives sur les…
Cet article est réservé aux abonnés.
JE ME CONNECTE