« C’est la première fois depuis 2000 ans qu’un pape entre dans une mosqué, c’est pour moi une grande journée et une grande joie de pénétrer dans ce lieu sacré de l’islam », a affirmé Jean-Paul II, le 6 mai 2001, au cheikh Ahmad Kaftaro, grand mufti de la république syrienne. Dans la cour intérieure de la mosquée des Omeyades, le pape a entendu le discours très engagé contre Israël du grand mufti et a espéré, pour sa part, que son geste soit, « le signe de notre détermination à faire progresser le dialogue interreligieux entre l’Eglise catholique et l’islam ». A l’entrée de…
Cet article est réservé aux abonnés.
JE ME CONNECTE